Cogels Osylei est une rue impressionnante du district de Berchem à Anvers (Belgique). C’est certainement la plus belle rue d’Anvers avec une grande collection de beautés architecturales impressionnantes et éclectiques, toutes construites entre 1894 et 1908.
La rue Cogels Osylei est classée paysage urbain et presque toutes ses maisons figurent sur la liste du patrimoine architectural flamand. De cette façon, ce beau patrimoine flamand est préservé pour l’avenir et pour les générations futures. Beaucoup de maisons sont rénovées avec le soutien de la communauté flamande.
Cette rue laisse de nombreux visiteurs bouche bée d’étonnement avec des joyaux architecturaux de la fin du 19ème et du début du 20ème siècle, se promener dans la rue Cogels Osylei n’est pas sans rappeler la visite d’un musée d’architecture en plein air.
Les architectes les plus prestigieux de l’époque ont créé ces villas pour leurs clients aisés. L’Art Nouveau, le Néo-Gothique, le Néoclassique et le Tudor sont tous présents. Cette panoplie d’éclectisme (et son aspect global étonnamment homogène) n’est brisée que par trois maisons modernes qui ont été construites avant le statut de protection de la rue.
Le bâtiment situé au numéro 86 est complètement perdu au milieu de tout le méli-mélo revival, un simple bâtiment abritant une pharmacie.
Mais le double acte maladroit réside aux numéros 29-31. Ce dernier remplace un précieux complexe en deux parties appelé le « Mercurius » et agit comme une épine dans les yeux de beaucoup de fans les plus avides de la rue. Après la seconde guerre mondiale, le propriétaire a eu la permission d’abattre l’un des bâtiments en faveur d’une conception petite mais discrète, à condition que son jumeau gauche reçoive une transformation similaire. Cette promesse est vite tombée aux oubliettes, résultant en une image maladroite qui s’intégrerait parfaitement dans les maisons laides de Belgique.
Les jardins de chaque villa, agrémentés de clôtures en fer forgé et de cerisiers occasionnels, ajoutent au caractère de l’avenue ornée. Bien sûr, les lampadaires classiques, quelques places de stationnement inclinées, une abondance de vélos et les noms poétiques donnés à la plupart des maisons de ville (« l’étoile du matin », « la feuille de trèfle », etc) ajoutent du charme à cette rue magnifique.
