Prime à l’autoconsommation : comment l’obtenir ?

L’énergie photovoltaïque est en plein boom depuis de nombreuses années. Dans le but d’accompagner certains ménages à assurer leur transition énergétique, l’État a mis en place une prime à l’autoconsommation.
En quoi consiste cette prime ? Comment est-elle calculée ? On vous répond.

La Prime à l’autoconsommation : Qu’est-ce que c’est ?

Aussi appelée prime à l’investissement, cette aide de l’État vise à encourager les particuliers à s’équiper en panneaux photovoltaïques. Cette solution écoresponsable permet à chacun de produire sa propre énergie et de revendre le surplus non utilisé à un fournisseur d’électricité.

Le prix des installations photovoltaïques ayant grandement baissé depuis ses prémices, il est intéressant pour les ménages souhaitant s’équiper en panneaux solaires de bénéficier de cette prime à l’autoconsommation.

Elle peut être amenée à constituer un revenu supplémentaire dû à la revente d’électricité, en plus d’être une source d’importantes économies d’énergie et un facteur de préservation de l’environnement.

Les atouts sont nombreux concernant cette solution : agir pour la planète, produire son énergie en étant autosuffisant et participer au mécanisme de création énergétique via la revente d’électricité. D’ailleurs, les tarifs de revente d’énergie verte sont fixes sur 20 ans, ce qui permet d’être certain de ne pas être touché au portefeuille.

L’autoconsommation est un système reconnu depuis 2016 et suite à un arrêté tarifaire du Ministère de la Transition écologique, est subventionné depuis 2017.

Quelles sont les conditions d’attribution de cette prime ?

Le versement de la prime à l’investissement n’exige aucune condition de revenu, chaque foyer ayant fait l’acquisition de panneaux solaires peut en bénéficier.

En revanche, l’installation photovoltaïque doit respecter certains critères :

  • L’installation des panneaux solaires doit être certifié RGE (Reconnu Garant Environnement).
  • Les panneaux doivent être situés sur la toiture du logement. Ceux installés au sol ou à un autre emplacement ne sont pas pris en compte.
  • Le particulier doit disposer d’une centrale solaire fournissant une puissance inférieure à 100 kWc.
  • Il est obligatoire de consommer sa propre énergie et de revendre le surplus à un gestionnaire de réseau.

Si les conditions énumérées ci-dessus sont remplies, la prime à l’autoconsommation s’obtient automatiquement lors du raccordement de l’installation au réseau électrique commun.

Quel est le montant de la prime d’autoconsommation ?

La prime à l’investissement est directement corrélée à la puissance de votre installation électrique.
Sur le tableau ci-joint, vous pourrez avoir une idée des rémunérations en fonction de la puissance énergétique de votre habitation.

Puissance de l’installation Montant de la prime à l’autoconsommation
≤ 3 kWc 380 € / kWc
≤ 9 kWc 280 € / kWc
≤ 36 kWc 160 € / kWc
≤ 100 kWc 80 € / kWc
≤ 500 kWc 0 € / kWc

Par exemple, si vous faites installer 10 panneaux solaires sur le toit de votre habitation de 400 kWc (10 × 400 = 4000 Wc), vous obtiendrez une puissance totale de 4 kWc. Le montant de votre prime s’élèvera donc à 1120 € (280 × 4 kWc = 1120 €).
Ainsi, vous gagnerez 224 € / an.

Existe-t-il d’autres aides pour effectuer une transition énergétique ?

Bon nombre de régions ont mis en place des aides, cumulables avec la prime à l’investissement pour les foyers intéressés par l’énergie photovoltaïque.

Afin d’obtenir toutes les informations à ce sujet, il est recommandé de contacter votre conseil général, votre conseil régional ainsi que la mairie de votre commune, qui pourra vous orienter vers les dispositifs d’aides locales.

Si la puissance totale de votre installation reliée au réseau national est inférieure ou égale à 3 kWc, vous pouvez bénéficier d’une réduction de TVA, réajustée à 10 % au lieu de 20 %.

Pour plus d’informations sur ce sujet, visitez cet article du journal Le Monde.