Au Bangladesh, la maison en terre est l’un des types de logements traditionnels qui sont utilisés par les familles pauvres, principalement dans les zones rurales ainsi que dans la périphérie des petites villes. Ce type de construction a généralement un ou deux étages et est utilisé de préférence pour loger une seule famille. Les maisons en terre du Bangladesh sont plus présentes dans les montagnes ou dans les régions montagneuses et moins dans les zones inondables.
Ces maisons sont généralement élevées et leurs parois sont fragiles, en particulier contre les forces qui agissent à l’extérieur. Ce type de bâtiment est très vulnérable à la fois aux forces sismiques et aux pressions élevées dues à l’écoulement des eaux. Le système de support de charge principale se compose de murs de terre d’une épaisseur de 45 à 90 cm, qui portent la charge du toit. Des plaques d’argile, des tôles, du chaume ou des feuilles locales sont utilisés comme matériaux de couverture. L’utilisation de ces matériaux dépend de leur disponibilité locale et de ce que peuvent investir les propriétaires.
Le bari (la maison) est agencé en carré avec une cour centrale. L’espace est défini par une série de pièces indépendantes fixées sur des socles (pour prévenir les inondations). Les murs de terre et de boue épais supportent le toit qui protège ces espaces du soleil. Le feuillage environnant et des écrans de bambou et de chaume tissés diluent l’impact du soleil sur la maison.
Les familles du Bangladesh ne sont pas les seuls habitants de ces maisons. Une myriade de chèvres, de poules, de vaches, de chiens et de pigeons partagent aussi l’espace. Cette grande variété d’occupants est facilitée par une collection aussi diversifié de chèvreries, de silos de stockage de riz, de poulaillers, de cabane à vache et de casiers à pigeon. Ces éléments sont stratégiquement placés pour définir plus précisément la limite de la propriété familiale et l’espace entre voisins.
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