Habitation des gardians, des pêcheurs, des ouvriers agricoles et des bergers dans la Camargue au 19ème et au début du 20ème siècle, la cabane de gardian se reconnaît à son volume géométrique. C’est une maison à façade en pignon et avec une toiture à deux versants couverte en sagne (roseau). La partie exposée au vent est en abside et à croupe de façon à donner le moins de prise possible à celui-ci.
Autrefois, les cabanes de gardians étaient construites à l’aide de matériaux végétaux disponibles localement (glaise et roseaux), et ce uniquement pour des raisons de coût. De nos jours, d’autres matériaux sont utilisés… mais son architecture est toujours appréciée pour le plaisir de faire vivre la tradition ou tout simplement pour son adaptation aux conditions climatiques.
Il n’existe plus aujourd’hui d’anciennes cabanes de gardians mis à part celle qui a été remontée au Musée Arlaten à Arles. Aux Saintes-Maries-de-la-Mer, les cabanes des gardians ont été rasées depuis longtemps. Celles que l’on peut y voir de nos jours sont des variantes modernisées des cabanes à pignon en dur de la fin du 19ème et du début du 20ème siècle, en particulier la trentaine qui se dressent à la sortie ouest de la ville, entre le front de mer et l’étang des Launes, bâties par les derniers maîtres cabaniers dans les années 1950-1960 à l’initiative du maire de l’époque.
Sources : saintesmaries.com et wikipedia.org