Les maisons traditionnelles du Malawi

L’architecture fait partie de la culture des pays autant que l’art, la langue, la musique et d’autres composantes. Dans de nombreux pays, les maisons traditionnelles disparaissent. Bien que cela soit vrai dans les pays développés, c’est particulièrement évident dans les pays en développement, y compris les pays d’Afrique. L’architecture vernaculaire utilise des matériaux qui se trouvent localement et utilise des techniques de construction qui sont transmises de génération en génération. Les changements dans les techniques ont évolué au fil du temps, mais les matériaux restent les mêmes. Les principaux matériaux utilisés pour les maisons traditionnelles du Malawi sont la boue et le chaume. Les murs sont construits avec de la boue sous une forme ou une autre. La boue appliquée sur un cadre est une méthode de construction commune : un cadre fait de roseaux, de bambou ou de bois. Mais la méthode la plus courante est l’utilisation de la boue pour créer des briques, les briques sont soit séchées au soleil ou cuites dans des fours. La dernière méthode de construction des murs est la terre battue, qui n’utilise pas de bois pour la construction, et qui est le plus durable.

Les gens pensent que parce que le chaume doit être remplacé, il est temporaire. Pourtant, une grande partie de cela dépend de l’épaisseur du toit de chaume. Un toit de chaume peut durer jusqu’à 70 ans, en remplaçant le haut tous les 20 ans. Au Malawi, le chaume est difficile et coûteux à obtenir. En raison de cela, non seulement les toits de chaume sont minces, mais une couche de plastique est ajoutée sous le chaume pour éviter les fuites. La boue et le chaume sont à la fois des matériaux viables et durables. Le problème est que les gens construisent ce qu’ils peuvent se permettre et dans de nombreux cas, c’est le strict minimum. Beaucoup de gens ont la perception que ces maisons traditionnelles du Malawi (l’architecture vernaculaire) est temporaire, pour les pauvres. Mais si elles sont construites correctement ce n’est pas le cas. Jetez un œil aux lodges de safari qui sont construits avec des matériaux vernaculaires. En fait, ces structures sont construites pour les touristes, qui veulent faire l’expérience de la « vraie Afrique ». Le problème est que la perception d’une hutte de boue est celle de la structure délabrée et non de la possibilité de ce que ces matériaux vernaculaires sont capables de faire.