Jean-Michel Cousteau, comme son père avant lui, est un grand nom dans le monde de l’exploration de l’océan et de l’environnementalisme. Mais peu savent qu’il gère aussi un certain nombre de magnifiques stations écologiques dans le monde, dont une sur l’île Vanua Levu à Fidji. Le Jean-Michel Cousteau Fiji Resort est une petite station balnéaire magnifique. L’architecture traditionnelle fidjienne couplée à un jardin organique, un projet pour restaurer l’écosystème environnant, et une fondation communautaire qui redonne à la population locale sont des facteurs qui rendent cette station spéciale.
La station elle-même est modelée sur le village fidjien traditionnel et fait usage de l’architecture traditionnelle et des techniques de construction avec des matériaux naturels. Les bures fidjiennes, ou bungalows, sont utilisées comme des chambres individuelles et sont surmontées de toits de chaume fortement inclinés. Les hauts plafonds permettent à l’air chaud de monter, tandis que les fenêtres à persiennes permettent une ventilation transversale naturelle quand elles sont ouvertes et protègent l’intérieur de la pluie ou des tempêtes lorsqu’elles sont fermées.
Les bâtiments plus grands, qui contiennent les salles à manger, la cuisine, la réception et le bureau sont des bâtiments en plein air avec de grands toits de chaume. Le bois utilisé pour les bures des invités a été récolté de manière durable à partir de pins fidjiens locaux à croissance rapide plutôt que de feuillus tropicaux. Des artisans locaux ont construit les bures et ils continuent à réparer les toits de chaume après les tempêtes, ce qui aide à préserver les méthodes de construction traditionnelles.
Aucun des bures ne dispose d’air conditionné ou de téléviseurs : les ventilateurs de plafond et les lampes à économie d’énergie sont les seuls appareils électroniques utilisés à l’intérieur. La station est en train de remplacer ses vieux chauffe-eau à gaz par des chauffe-eau solaires, et toutes ses eaux usées sont traitées sur place au moyen d’un processus de filtration en plusieurs étapes, qui aboutit à l’écoulement de l’eau dans des bassins de nénuphars garnis de tilapia. L’eau filtrée des étangs est ensuite utilisée pour irriguer les terrains de la station, qui était auparavant une plantation de noix de coco. Une pépinière cultive des arbres indigènes pour restaurer le paysage à son état naturel.
Source : inhabitat.com