Agdam, ville fantôme azerbaïdjanaise, en décomposition après une guerre, a laissé une zone tampon des forces armées. La chute de l’Union soviétique a laissé une grande partie de l’Europe de l’Est dans le chaos. Des décombres du béhémoth russe tombé, une nation autonome arménienne appelée la République du Haut-Karabakh a surgi dans la nation de l’Azerbaïdjan, provoquant une guerre vicieuse qui a finalement laissé la ville d’Agdam en ruines, complètement abandonnée et en train de s’effondrer.
Les obus ont bombardé la ville de 40 000 personnes, réduisant de nombreux bâtiments à des restes croulants. Lorsque l’invasion a sévi en 1993, chaque résident a été contraint de fuir la région. Une fois la ville abandonnée, l’armée arménienne a détruit la plupart des restes de la ville, pour qu’elle ne puisse plus jamais revenir dans les mains de l’Azerbaïdjan.
Aujourd’hui, seuls les squelettes de bâtiments bombardés subsistent, ainsi que la mosquée de l’ancienne ville, qui est gravement endommagée et qui était utilisée pour abriter le bétail arménien. Bien que la région ne soit plus impliquée dans un conflit, Agdam est une ville fantôme et est utilisée comme zone tampon par l’armée arménienne. Tant que son statut reste inchangé, cette coquille de ville restera vide et en décomposition.
Source et crédits photos : atlasobscura.com