Dans la période pré-coloniale, seuls les élites au pouvoir et les religieux étaient autorisés à avoir des bâtiments permanents. En conséquence, la plupart des ruines archéologiques représentent le patrimoine de la culture d’élite, des anciens états, et des complexes de temple, dont beaucoup sont encore en usage aujourd’hui. L’architecture élaborée au Sri Lanka continue d’être dédiée à des fins religieuses, allant des dômes imposants des mosquées aux flèches gracieuses des églises portugaises. Les influences de ces traditions religieuses se sont combinées avec les influences des colons et des conceptions plus modernes, produisant un paysage architectural diversifié dans les zones urbaines, ainsi que dans les zones rurales, où 70-80% de la population continue de vivre.
Les habitations au Sri Lanka varient considérablement selon le statut socio-économique de leurs habitants. Les paysans ruraux vivent dans de petites maisons faites de torchis (brindilles et boue) et de chaume dont le style n’a pas changé depuis les temps anciens.
Dans la zone urbaine de Colombo (la capitale), la moitié des résidents est estimée vivre dans des zones « à faible revenu » caractérisées par des maisons surpeuplées et délabrées. Ces maisons au Sri Lanka sont construites d’un méli-mélo de chaume, de planches de bois et de tôles ondulées le long des chemins de fer et des routes, des plages , des rivières et des berges du canal.
Dans cette même ville, il y a des immeubles d’appartements modernes et d’autres bâtiments de l’époque coloniale.
Partout dans l’île, il y a une préférence pour les maisons en ciment blanchi à la chaux avec des planchers en ciment poli et des fenêtres conçues pour garder la maison au frais en laissant l’air passer à travers des évents intégrés.
Le devant de la maison avec son salon, ses chambres, sa salle à manger et sa véranda est généralement séparé de l’arrière de la maison où sont situées les zones de cuisine et de lavage. Une division qui reflète les notions de danger de pollution par des étrangers.