Dans les montagnes profondes de l’Atlas du Maroc, les anciens Berbères vivent dans un environnement hostile et restent fidèles à leurs traditions et leur mode de vie dans certaines des régions les plus difficiles à atteindre du continent africain.
Indomptables et fiers, ils s’appellent eux-mêmes Amazigh (censé signifier « homme libre ») et n’aiment pas le terme berbère, qui provient du latin et qu’ils trouvent insultant. Leur territoire est le majestueux Atlas, la plus grande chaîne de montagnes d’Afrique. Les villages amazighs sont éparpillés dans des paysages arides et désertiques avec une roche orange brûlée, parfois ponctuée de pentes verdoyantes et entourée de sommets enneigés.
En Afrique du Nord, les Berbères représentent environ 50 millions d’habitants. Au moins 15 millions de Marocains sont des amazighs, divisés en différents groupes selon leurs dialectes. Aujourd’hui, ils comptent sur le bétail et l’agriculture comme leurs principales sources de revenus, et pour maintenir un style de vie nomade très proche de leurs ancêtres. Certains vivent dans des maisons en terre battue ou en pierre sans électricité ni eau courante, tandis que d’autres habitent encore avec leurs moutons et leurs chèvres dans des grottes de montagnes éloignées. D’autres vivent plus près des villes des contreforts de l’Atlas, bénéficiant d’équipements modernes.