L’urbanisme d’Andorre reflète à la fois son passé rural et son présent commercial et urbain. Alors que certaines municipalités comme Canillo et Ordino démontrent un urbanisme typique de tout village pyrénéen ou de hautes montagnes des Alpes, le centre urbain formé par Andorre-la-Vieille et Escaldes-Engordany a le visage et la structure d’un centre commercial urbain occidental typique. D’autres villes, telles que Sant Julia de Loria et Encamp, montrent un style rural-urbain hybride.
Une règle urbaine fixe également la tradition inventée du « style montagnard ». Cela exige que 30% de toute façade soit construite en pierre. Ainsi les grands bâtiments commerciaux et la plupart des bâtiments publics urbains montrent un amalgame de tradition et de modernité, alliant la pierre avec du fer et de grandes surfaces de verre.
Près de 60% de la population andorrane réside dans le centre de la capitale. Ici, le style de vie et les utilisations de l’espace sont similaires à toute autre ville européenne. Certaines communautés d’immigrants (tels que les galiciens et les portugais) ont repris certains espaces publics (tels que les cafés et restaurants) comme centres pour les réunions informelles, qui transforment les espaces en espaces semi-publics. Pourtant, il n’y a pas de modèle de ségrégation spatiale sur la base de l’appartenance ethnique, même s’il existe une division territoriale claire de la classe sociale : alors que les travailleurs vivent dans de petits appartements dans les blocs du centre de la ville, les élites habitent des maisons luxueuses sur les collines voisines.
