Il y a une croyance commune à Grenade selon laquelle, après la Nouvelle-Orléans et Londres, St Georges a un pourcentage plus élevé d’architecture géorgienne que n’importe quelle autre ville au monde.
Malheureusement, il ne semble pas y avoir de preuve écrite confirmée, car au fil des siècles, les hommes et les catastrophes naturelles ont détruit la plupart de ces bâtiments.
Toutefois…..
Promenez-vous le long de Carenage, jusqu’à Union Street et jusqu’à Market Square. Très rapidement, la merveilleuse symétrie du design géorgien commence à apparaitre partout où vous regardez. Un grand nombre de ces bâtiments sont dans un triste état; Ravagés par le feu, les ouragans et les inondations, négligés, puis vandalisés pour tenter de réparer d’autres bâtiments ou partiellement restaurés par des matériaux locaux disponibles.
L’histoire belligérante de Grenade entre les revendications françaises et britanniques sur l’île a entraîné une destruction supplémentaire.
Le fait que l’on puisse parcourir un « fichier » de dessins et utiliser toute l’expérience disponible localement pour recréer un design particulier a contribué à l’explosion des activités de construction suite à la création de St Georges sur son site actuel en 1705.
Les briques et les tuiles écailles utilisées comme matériaux de construction sont arrivées comme ballast sur les navires commerciaux entrants. Pas de la meilleure qualité, mais néanmoins encore existantes et visibles après environ deux cents ans.
Inévitablement, c’était la classe moyenne bourgeoise qui était la force de motivation pour créer un nouveau bâtiment à Saint-Georges. Le commerce était effectué au rez-de-chaussée avec des logements dans les étages au-dessus. Un certain nombre de ces bâtiments géorgiens possédait également de grandes caves, dont certaines, en particulier dans la rue Melville, avaient des tunnels qui se dirigeaient directement vers le front de mer.
