Depuis le 14ème siècle, la ville de Djenné (au Mali) se distingue par son impressionnante architecture à base de boue, où plus de 2000 maisons historiques de la ville (et sa mosquée centrale imposante) sont formées à partir de briques et de plâtre de boue.
Depuis 2012, avec le bouleversement politique, la baisse du tourisme, et une sécheresse persistante, le re-crépissage annuel de la mosquée de la ville et de ses maisons est incontournable, ce qui les met en danger. Les maisons de boue de Djenné sont un savoir-faire transmis de génération en génération (vous pouvez « rencontrer » cinq générations de maçons de boue sur le site de Smithsonian), et c’est seulement par le dévouement des constructeurs locaux que l’architecture de boue survit.
Djenné a été nommé site du patrimoine mondial par l’UNESCO en 1988, Vous aurez ci-dessous une visite photographique de cette ville de boue, où le matériau prend une beauté inattendue dans sa couleur et ses formes moulées par des générations de mains humaines.