La domination coloniale a laissé une empreinte sur les villes et villages de Guinée, ainsi que l’assistance fournie par le bloc soviétique. Les sections plus anciennes de Conakry sont construites dans un motif de grille entrecoupée de boulevards et de ronds points. Les bâtiments plus récents, comme le Palais du Peuple, construit par les Chinois, reflètent l’architecture des pays de l’Est.
La plupart des structures résidentielles sont des bâtiments bas avec une à quatre pièces, bien que certaines familles vivent dans des bâtiments appartenant à l’État et des appartements privés. Les résidents de Conakry qui sont plus aisés résident bien évidemment dans des maisons luxueuses et modernes.
Les formes les plus anciennes de l’architecture africaine et française sont mieux conservées dans les villes de l’intérieur. Les sections françaises construites à Kankan, Dalaba (ci-dessous) et Siguiri révèlent la préoccupation coloniale avec des bâtiments, des maisons et des centres commerciaux le long des lignes droites. Les quartiers des villes qui ne sont pas soumis à l’intervention française reflètent les priorités des africains dans l’organisation de leur espace.
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À Kankan, beaucoup de gens vivent dans de petites huttes de boue avec des toits de chaume, des structures qui sont faciles à entretenir. Les membres du même foyer dorment souvent dans des logements séparés, mais leurs portes ouvrent sur un espace commun où la cuisine et l’interaction sociale auront lieu. Ces composés de la famille peuvent accueillir les grandes familles élargies et les mariages polygames qui sont communs au sein du groupe ethnique Maninka. Cette disposition est reprise dans d’autres villes et villages.
